Volontaires et secouristes restent mobilisés au Maroc pour tenter de trouver d’éventuels survivants, même si les espoirs s’amenuisent quatre jours après le séisme qui a fait plus de 2.900 morts.
L’épicentre du séisme qui a fait 2.900 morts et 5.500 blessés, selon un dernier bilan mardi soir, est situé dans une zone montagneuse du haut-Atlas, où les éboulements ont rendu difficile l’accès aux villages sinistrés.
Les secouristes marocains, appuyés par des équipes étrangères, tentent d’accélérer les recherches pour retrouver d’éventuels survivants et fournir des abris à des centaines de familles qui ont perdu leurs maisons. Pour acheminer des vivres aux survivants du séisme dans certaines petites bourgades enclavées, les hélicoptères font des allers-retours.
Mardi, la Fédération Internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel de fonds d’environ 100 millions d’euros pour soutenir les opérations de secours.
Le chef du gouvernement marocain, Aziz Akhannouch, a présidé lundi une réunion consacrée notamment à la reconstruction des logements détruits dans les zones sinistrées. « Les citoyens qui ont perdu leur logement recevront des indemnités (…) Une offre claire sera annoncée prochainement », a-t-il déclaré. Selon lui, des solutions sont actuellement à l’étude pour les personnes sans-abri.
En attendant, les villages les plus proches de l’épicentre du tremblement de terre restent toujours inaccessibles en raison d’éboulements. L’armée marocaine a installé des hôpitaux de campagne pour soigner les blessés dans les zones enclavées, comme dans le village d’Asni, dans la province sinistrée d’Al-Haouz, à un peu plus d’une heure de Marrakech.
Dimanche soir, le Maroc a annoncé avoir accepté les offres de quatre pays d’envoyer des équipes de recherche et sauvetage: l’Espagne, le Royaume-Uni, le Qatar et les Emirats arabes unis.