Les exercices ou manœuvres militaires African Lion (suspendus en 2020 en raison de la pandémie), se dérouleront cette année sans les troupes des forces armées espagnoles. Les manœuvres auront lieu du 7 au 18 juin au Maroc, en Tunisie et au Sénégal.

Les exercices militaires « African Lion » ont pour objectif d’améliorer l’interopérabilité des troupes occidentales avec les troupes africaines dans la lutte contre la menace terroriste. L’Espagne a toujours pris part à ces manœuvres annuelles qui se déroulent au Maroc.

Raison invoquée par l’Espagne, les ajustements budgétaires de Défense, l’obligent à prioriser les exercices auxquels elle participe. « Et elle n’a même pas daigné envoyer d’observateurs, comme 20 autres pays l’ont fait », souligne le site Hespress.com.

Ces exercices interviennent trois mois seulement après les manœuvres navales et aériennes que les Etats-Unis et le Maroc ont également déployées au Nord des îles Canaries en mars.

Les exercices vont réunir environ 8 000 soldats provenant de neuf pays, le Maroc et les États- Unis ayant mis le gros des contingents, 21 avions militaires et 46 autres supports, plus de 100 véhicules blindés, 24 millions de dollars de budget et 21 pays en tant qu’observateurs.

Outre les troupes américaines et marocaines qui participent aux exercices militaires, d’autres pays africains fournissent également des troupes, comme la Tunisie et le Sénégal, des Européens comme l’Italie, le Royaume-Uni et les Pays-Bas, ainsi que le Canada et le Brésil.

La plupart des 20 pays observateurs sont africains, mais le Portugal, le Danemark, Malte, la Norvège et la Pologne sont également présents. L’Espagne s’étant retirée du terrain et en tant qu’observateur, une décision que le ministère de la Défense des voisins du Nord avait prise il y a plusieurs mois, indépendamment de la situation actuelle et des relations avec Rabat.