Le Parti de la Justice et du développement (PJD) n’est « pas intéressé » par les élections partielles qui auront lieu le 2 décembre.

Le PJD a annoncé le boycott des prochaines élections complémentaires et partielles, visant à combler les sièges vacants dans les conseils des collectivités territoriales.

Dans un communiqué signé par le secrétaire général, Abdelillah Benkirane, le PJD estime « la convocation d’élections complémentaires dans ce cas-ci n’a aucune base légale », estimant que ces élections ne sont que le reflet des «déséquilibres et vides juridiques » des amendements apportés à la loi électorale cette année et qui ont conduit « à de tels cas illogiques ».

Ces élections viennent selon le PJD rectifier les dysfonctionnements survenus après l’introduction du nouveau quotient électoral et la suppression du seuil électoral, auxquels le parti avait été le seul à s’opposer au moment de son introduction en mars.

Dans ce sens, le PJD appelle à une révision des lois électorales, « qui ne peuvent être contrecarrées en convoquant des élections partielles avec une procédure administrative sans aucune base légale », insiste le parti.