Staffan de Mistura

L’Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara Occidental, Staffan de Mistura a achevé hier mercredi sa première visite dans la région, entamée depuis le 12 janvier dernier.

Pour la dernière étape de son périple, l’émissaire onusien a atterri à Alger où il s’est entretenu avec l’Envoyé spécial chargé de la question du Sahara Occidental et des pays du Maghreb, Amar Belani, selon un communiqué du ministère algérien des Affaires étrangères.

A Alger, Staffan de Mistura a présenté « les contours de son mandat visant à relancer le processus politique », qui se trouve dans l’impasse depuis plusieurs années.

Le responsable algérien a demandé « la réactivation et la revitalisation du plan de règlement conjoint de 1991 (ONU-OUA), en tant que seul accord accepté par les deux parties au conflit et endossé, à deux reprises, par le Conseil de Sécurité ».

Alger estime, selon le même communiqué, que « quels que soient les processus envisagés, il faut prendre en compte l’impératif incontournable du libre exercice par le peuple sahraoui de son droit imprescriptible à l’autodétermination ».

Le diplomate italo-suédois, nommé en octobre 2021 comme Envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, s’était rendu, les 12 et 13 janvier en cours, au Maroc où il s’est entretenu avec des responsables du pays, dont le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita.

Le chef de la diplomatie marocaine « a réaffirmé à l’occasion,  que la position du royaume demeure la même sur la question du Sahara occidental à l’issue de l’entretien ». Le Maroc, rappelons-le, réclame « des négociations autour de son plan d’autonomie du Sahara ».

Le périple de Staffan de Mistura l’a conduit, samedi 15 janvier, au camp des réfugiés Sahraoui de Tindouf, au Sud-ouest algérien, où il est resté deux jours. Sur place, le représentant de l’ONU s’est entretenu avec plusieurs responsables du Front Polisario, dont son président Ibrahim Ghali. L’avant dernière étape de cette visite l’a conduit à Nouakchott, en Mauritanie où il rencontré les responsables locaux.