Le lancement du « Partenariat vert » entre le Maroc et l’Union européenne intervient suite à la réflexion menée sur l’avenir des relations Maroc-Union européenne. Cette collaboration sur le Partenariat vert traduira une forte convergence politique entre les deux parties au regard des questions liées à l’environnement, le climat et le développement durable.

 

L’initiative fait suite aussi à la Déclaration Politique Conjointe instituant le «Partenariat euro-marocain de prospérité partagée», adoptée en juin 2019 par le Conseil d’Association UE-Maroc, qui a identifié comme axe prioritaire la coopération en matière d’énergie, de lutte contre le réchauffement climatique, de protection de l’environnement et de promotion de l’économie verte.

Cet évènement, qui est une première étape clé, vient conforter la volonté commune du Royaume du Maroc et de l’Union européenne de renforcer leur relation stratégique et de longue date à travers le développement de nouveaux partenariats novateurs et mutuellement bénéfiques.

Ces partenariats, explique la déclaration conjointe Maroc-UE, viendront enrichir les mécanismes de dialogue et de coopération existants entre le Maroc et l’Union européenne et promouvoir les nouvelles ambitions définies par la Politique européenne de voisinage ainsi que les diverses priorités du Royaume.

Elle pourra s’appuyer d’une part sur les ambitions du Pacte vert pour l’Europe, lancé en décembre 2019, et d’autre part sur la Stratégie Nationale de Développement Durable adoptée en juin 2017, le Nouveau Modèle de Développement qui vient d’être présenté, les avancées importantes et les efforts constants du Maroc en matière d’énergie, de changement climatique, d’environnement et d’économie verte.

« Il s’agit aussi d’assurer dans notre travail une cohérence avec les processus régionaux et internationaux tels que l’Agenda 2030, les Conventions des Nations Unies sur la Diversité Biologique et la Désertification, la Plateforme régionale de l’Union pour la Méditerranée sur la coopération énergétique et industrielle et la Convention de Barcelone pour la protection du milieu marin et du littoral de la Méditerranée et ses protocoles », note la déclaration conjointe.

Le parcours que les deux parties entament aujourd’hui devrait leur permettre de progresser vers leurs objectifs communs de devenir des économies sobres en carbone, résilientes au climat, et sécurisées au niveau de leurs approvisionnements énergétiques.