Le Royaume du Maroc occupe la troisième place dans le monde arabe en termes de valeur des exportations manufacturières en 2021, atteignant 19,9 milliards de dollars, a indiqué le Fonds monétaire arabe (FMA).

 

Dans son rapport économique arabe unifié, le FMA a souligné que les exportations des industries manufacturières au Maroc équivalaient à 6,1 % des exportations totales de l’industrie manufacturière arabe.

 

Les Émirats arabes unis sont le premier pays du monde arabe en termes d’exportations manufacturières en 2021, avec une valeur de 142,5 milliards de dollars, ce qui équivaut à 43,9% des exportations totales de l’industrie manufacturière arabe, suivis par l’Arabie saoudite avec environ 69 milliards de dollars, avec une part de 21,2 %, a ajouté la même source.

 

La part de l’Égypte dans le volume des industries manufacturières arabes en 2021 s’élevait à environ 6,1 %, la Tunisie à 4 %, le Bahreïn à 2,2 %, la Jordanie à 2,1 %, le Koweït à 2 %, l’Algérie à 1,1 %, le Liban à 0,8 %, la Libye à 0,5 %, la Djibouti 0,5% et l’Irak à 0,1%, a–t-on précisé.

 

Le FMA a fait savoir que les exportations de l’industrie manufacturière dans les pays arabes s’élevaient à 325 milliards de dollars en 2021, contre environ 244 milliards de dollars en 2020, soit une augmentation d’environ 33,2 %, expliquant que cette croissance est due à l’assouplissement des mesures de précaution et aux procédures prises pour lutter contre la pandémie de Covid-19 et aux programmes de relance de l’économie.

 

Selon le rapport, les exportations de l’industrie manufacturière représentaient environ 23,3 % des exportations totales des pays arabes, contre environ 32,3 % en 2020. Cette baisse est due au développement de la contribution des industries extractives en raison de la forte demande de pétrole et de gaz naturel et de leurs prix élevés à l’échelle mondiale, a noté le FMA.

Le rapport recommande aux pays arabes de s’orienter vers l’amélioration de la compétitivité de leurs économies et de se concentrer sur le renforcement des industries dont la pandémie a montré la nécessité d’accélérer leur développement, telles que les industries pharmaceutiques et préventives, ainsi que les industries modernes et durables.