Le Premier ministre, homme de paille de la junte au pouvoir, a attaqué, ouvertement la France, « qui a abandonné le Mali, en plein vol », en décidant du retrait de la force Barkhane sans concertation avec l’ONU et la junte.

Raisonnement simpliste pour justifier la « recherche de nouveaux partenaires », à savoir les mercenaires russes de la société Wagner.

Ainsi de manière claire et nette, la junte avoue ses négociations avec Moscou. Et l’aveu a été fait à la tribune des Nations-Unies à New-york.

La messe est donc dite et cela confirme la volonté névrotique de Assimi Goita et de tous ceux qui lui sont inféodés, de ne reculer devant rien, pour garder le pouvoir.

Y compris jeter leur pays dans les bras des mercenaires russes, qui pillent partout où ils passent et dont les résultats sont loin d’être probants.

Faire entrer le loup russe au Sahel serait une erreur politique que le Mali va payer très cher et pour longtemps.

Choguel Maiga, qui n’est intéressé que par son poste de Premier ministre est prêt à vendre son âme au diable pour rester à la solde des colonels.

Les conséquences de cet engagement éventuel, il feint de les ignorer et oublie même que ni son gouvernement, ni la junte n’ont les moyens d’assurer la sécurité des maliens. Il s’y ajoute surtout qu’un gouvernement de transition, à 5 mois, de la fin de son mandat, n’a pas l’autorité légale d’engager l’avenir de tout un peuple dans une démarche politico-militariste lourde d’incertitudes.

Maiga peut, aujourd’hui accuser la France, en oubliant qu’en 2013, si François Hollande n’avait pas volé au secours du Mali, Bamako aurait été sous contrôle jihadiste.

Il profite de la tribune onusienne pour  faire tonner un discours nationaliste pour manipuler l’opinion publique malienne.

La France a décidé de restructurer Barkhane pour des motifs financiers et stratégiques, après le « deuxième coup d’Etat de Goita », qui en a profité pour s’installer à la Présidence, après avoir mis aux arrêts Bah Ndaw et Moctar Ouane.

A l’ONU, Maiga a cherché à gommer ces actes qui ont fait basculer le Mali dans la dictature.

L’appel aux mercenaires russes montre bien que ni Maiga, ni ses patrons militaires, n’ont envie de respecter les échéances politiques fixées pour la période de transition.

En « antagonisant » les français et en organisant des simulacres de « soutiens populaires » à Bamako, Maiga et Goita ont pour objectif de renforcer leur pouvoir illégitime.

Faut-il rappeler que personne ne les a élus et qu’ils ont plongé le Mali dans un régime d’exception.

Le faux bras de fer que Maiga tente d’imposer à Paris est une opération de manipulation politicienne pour susciter un sentiment anti-français au Mali.

On le voit, ces comploteurs-pouvoiristes sont très dangereux et pourraient ajouter encore davantage de violence et de confusion à une situation, déjà explosive avec les attaques terroristes et les actes arbitraires de la junte. Sans oublier le calvaire que vivent les populations, notamment dans le centre du pays et au Nord.

Il appartient aux Maliens de faire barrage à des militaires et à un Premier ministre de pacotille, qui visent à mettre leur pays en coupe réglée et à introduire au Sahel et dans le Sahara, des mercenaires russes sans foi  ni loi, attirés par l’appât du gain.

Tous les amis du Mali doivent se mobiliser pour faire échec à ce projet qui serait un poison politique et militaire dans toute la région.

Choguel Maiga a révélé, sans le vouloir, le plan ourdi par ses compères militaires.

Maintenant le jeu est clair et tout le monde doit prendre ses responsabilités.