La Cour constitutionnelle du Gabon a rejeté les recours déposés par les opposants qui contestaient la candidature de Ali Bongo à l’élection présidentielle du 27 août.
Jean Ping, Guy Nzouba Ndama et Pierre-Claver Magangag Moussavou qui souhaitaient l’inéligibilité du président Ali Bongo ont donc échoué dans leur entreprise surréaliste.
Encore une fois ils se couvrent de ridicule pour avoir contesté , contre tout bon sens, la validité d’une nouvelle candidature d’un président déjà élu, ancien ministre ayant servi dans le gouvernement de son pays pendant plus d’une décennie.
Dans le respect de la démocratie ,la Cour constitutionnelle a abrité un débat contradictoire entre les avocats des opposants et ceux de Ali Bongo. Au terme de celui-ci ,les neuf juges ont purement et simplement rejeté les recours des opposants. Ces derniers n’ont plus aucun recours possible désormais.
La candidature de Ali Bongo est donc définitivement validée.
Cet épisode surréaliste démontre cependant l’état de désarroi dans lequel se trouvent les opposants gabonais qui ,tout en se présentant en ordre dispersé à la présidentielle du 27 août, cherchent à s’accrocher à n’importe quoi pour pour ne pas subir l’implacable verdict des urnes.
Pourtant en démocratie c’est bien la vox populi qui est l’ultime juge. Mais ces opposants qui ne se font pas confiance entre eux savent bien que le peuple ne va pas ,lui non plus , remettre son destin entre leurs mains.