Umaro Sissoco Embalo

Le président en exercice de la Cédéao, Umaru Cissoco Embalo, s’est rendu au Burkina Faso, hier mercredi, où il a rencontré le chef de l’Etat burkinabè de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré. La transition en cours dans le pays était au centre des discussions. Le président bissau-guinéen a, ainsi, apporté le soutien de l’institution sous-régionale à son homologue burkinabè.

Bien conduire la transition en cours au Burkina Faso, dans les délais requis. C’était le principal sujet de la rencontre entre le président Embalo et le capitaine Traoré, hier, à Ouagadougou. Le chef de l’Etat bissau-guinéen a, ainsi, apporté le soutien de la Cédéao pour l’atteinte de cet objectif, avec l’appui des partenaires, pour mieux faire face notamment au terrorisme qui secoue le pays. 

Parmi ces partenaires, la France dont la Secrétaire d’Etat au Développement,  a d’ailleurs précédé de quelques heures le président bissau-guinéen à Ouagadougou. 

Lors de leur entretien, Umaru Cissoco Embalo a, en effet, assuré le capitaine Ibrahima Traoré du soutien unanime de l’ensemble des chefs d’Etat de la Cédéao, qui sont prêts à accompagner le Burkina Faso dans cette transition.

Il a également réaffirmé la volonté des chefs d’Etat à soutenir le Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme. 

« On va voir comment dans l’immédiat soutenir le Burkina dans les choses dont le Burkina a besoin, avec nos partenaires également, parce que l’on ne peut rien faire sans nos partenaires », a, en effet, déclaré Umaru Cissoco Embalo sur RFI. 

« Et puis discuter aussi avec certains pays et notamment la France, qui peut être très utile dans les renseignements et dans ce combat contre le djihadisme. On a échangé aussi concernant certaines situations avec les pays voisins. C’est très important qu’on puisse vivre en harmonie et en paix », a ajouté le président en exercice de la Cédéao.  

Le chef de l’Etat bissau-guinéen a déclaré qu’il fera le compte-rendu de sa mission lors du prochain sommet de la Cédéao pour que des décisions urgentes soient prises en faveur du Burkina Faso. 

Une fois de plus, Il a souligné que la Cédéao n’est pas dans une logique de sanctions ou d’imposer une ligne de conduite. Mais elle cherche plutôt à trouver des solutions concertées avec les pays en transition.

Outre le Burkina Faso, la Guinée et le Mali sont également en phase de transition après des coups d’Etat perpétrés dans ces différents pays.