L’Algérie a partiellement rouvert son ciel aux vols, mardi après un arrêt de 14 mois pour tenter d’éviter le coronavirus, avec un premier vol de la compagnie nationale Air Algérie décollant mardi pour Paris et un autre devant atterrir plus tard à Alger, la capitale.

 

Une grande prudence a présidé à la réouverture partielle, avec des vols limités, des tests pour COVID-19 et une quarantaine obligatoire.

Ceux qui se dirigent vers Alger doivent avoir un test PCR négatif moins de 36 heures avant l’embarquement, et tous les passagers doivent subir une quarantaine de cinq jours dans un hôtel réquisitionné par l’État. Un résultat de test négatif est requis pour quitter l’hôtel.

Le nombre de vols et de destinations hebdomadaires est limité à cinq villes : Paris et Marseille en France, la ville espagnole de Barcelone, la capitale tunisienne Tunis et Istanbul.

Les Algériens de Paris, d’Alger et d’ailleurs se sont plaints des restrictions et du prix. Les dépenses et les repas à l’hôtel sont à la charge des passagers. Et tout le monde ne peut pas embarquer sur les vols peu fréquents. À l’époque d’avant le virus, de nombreux Algériens en France, par exemple, retournaient souvent dans leur pays d’origine pour des visites.

« C’est une première opération. Nous voulons une grande vigilance de la part de nos passagers car la réussite de cette opération sera déterminante pour la suite », a déclaré le porte-parole d’Air Algérie, Amine Andaloussi, dans un entretien au site visa- algerie.com.

D’autres compagnies aériennes, comme Tunisair et Air France, devaient ajouter leurs propres vols.

L’Algérie a enregistré 3 472 décès dus à la Covid-19 lundi soir, et plus de 128 900 cas confirmés ; bien moins que les pays européens et moins que ses voisins Nord-africains.