Le président de la république d’Afrique du Sud, Cyril Ramaphosa

La Commission électorale d’Afrique du Sud a annoncé hier jeudi, les résultats des élections locales de 2021; le parti au pouvoir, le Congrès national africain (ANC), a subi de lourdes pertes.

Le soutien national à l’ANC est passé de 53,91 % lors des élections de 2016 à 46,04 % cette année  ; le nombre le plus bas jamais enregistré lors d’une élection démocratique. Le soutien national du principal parti d’opposition, l’Alliance démocratique (DA), a également diminué, passant de 26,9 % à 21,84 %. L’autre parti d’opposition officiel, Economic Freedom Fighters (EFF), a obtenu une 10,42 pour cent.

Sur 213 communes, l’ANC a obtenu la majorité dans 161 communes. Le DA est ressorti majoritaire dans 13 communes. Le Parti de la liberté Inkatha (IFP), est arrivé en troisième position, avec une majorité dans 10 municipalités.

Dans huit municipalités métropolitaines, la DA a remporté Cape Town, l’ANC contrôlant Mangaung et Buffalo City. Dans les cinq autres grandes villes, y compris le centre économique, Johannesburg et Tshwane, où se trouve la capitale administrative Pretoria, aucun parti n’a remporté plus de 50 pour cent des voix.

Sur 26,1 millions d’électeurs inscrits, seuls 12,3 millions ont voté dans les urnes, selon la Commission électorale d’Afrique du Sud.

S’exprimant après l’annonce des résultats des élections, le président Cyril Ramaphosa a déclaré qu’un nombre record de 325 partis politiques et près de 95 000 candidats avaient participé aux élections locales, dont plus de 1 500 étaient des candidats indépendants.

“C’est un signe que le multipartisme est florissant en Afrique du Sud, et que tout le monde a une chance et une opportunité égales de se présenter aux élections”, a-t-il déclaré.