Les dirigeants du football anglais ont décidé de frapper très fort les esprits en faisant inscrire le slogan antiraciste : « BLACK LIVES MATTER » (la vie des Noirs compte) sur le dos de tous les maillots, à la place des noms des joueurs, lors de la reprise du championnat, après demain.

C’est un formidable message humaniste qui sera ainsi envoyé au monde entier dans la mesure où la première league anglaise est suivie sur tous les continents. Les joueurs viennent de la planète entière et les entraineurs, aussi, sans oublier les propriétaires des clubs de football.

Le foot anglais, comme la Liga espagnole, donne une image du monde mondialisé comme d’autres championnats, notamment turc, de certains pays arabes et européens, à une moindre échelle, si on peut dire. Et la Chine est entrée dans la danse, aussi !

A l’évidence le foot peut et doit participer à la lutte antiraciste car il symbolise bien ce brassage des peuples et des humains de tous les pays. Pour célébrer la joie de vivre, la compétition, l’art de jouer.

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Que l’économie y joue un rôle majeur, cela va de soi et il faut s’en féliciter car des joueurs talentueux de pays déshérités arrivent à y rivaliser avec les meilleurs des pays les plus prospères.

Le sport en général est un vecteur d’égalité et de fair-play. Il était grand temps que les Anglais qui en sont les inventeurs prennent leur responsabilité pour y promouvoir les valeurs humanistes que défend leur « démocratie ».

Ils ont réussi à vaincre le hooliganisme et ont donc les moyens de combattre efficacement le racisme qui est la négation même de la fraternité sportive. Qui doit prévaloir quelques soient les enjeux financiers, voire même politiques.

Il s’y ajoute que le foot anglais regorge de talents de toutes les couleurs qui sont légitimes pour porter ce combat planétaire. Le 17 juin sera ainsi un grand moment de célébration de la fraternité sportive et de dénonciation du racisme hideux qui la pollue.

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Il faut se rappeler les concerts géants qui ont été organisés en Angleterre contre l’Apartheid et qui ont joué pour sensibiliser le monde contre ce système barbare qui a finalement été vaincu. L’onde de choc antiraciste parti de Minnéapolis est définitivement entrain de gagner tous les continents et le relais européen est remarquable.

Sur les pelouses de foot, les inventeurs de la démocratie parlementaire moderne vont  jouer leur partition dans une lutte de longue haleine mais indispensable pour terrasser l’hydre raciste.