Si en Occident les recruteurs terroristes ciblent les jeunes des banlieues déboussolés et en désespoir d’intégration… S’ils arrivent à alpaguer les nouveaux convertis blancs en quête de sensation forte…

 

Un vivier de laissés pour compte

En Afrique, ces recruteurs d’un nouveau genre ont un vivier inépuisable avec les laissés pour compte de la démographie galopante. Jeunes en quête d’émigration, sans formation, sans revenu, sans espoir, ils peuplent des banlieues insalubres et des campagnes invivables.
Ils sont en proie à une pauvreté endémique, condamnés aux pénuries de toutes sortes… Regarder la télévision et Internet ne fait qu’ajouter à leurs frustrations.
Ils sont dans de bonnes conditions pour écouter et accepter les discours des imams de la mort.

La menace Boko Haram : un risque réel à éradiquer

Boko Haram a dessilé les yeux du monde entier. L’envoi de 300 soldats américains au Cameroun décidé par le président Obama est un geste fort qui témoigne de sa perspicacité.
Il y a donc une conscience du risque terroriste. Ce dernier pourrait annihiler les résultats spectaculaires obtenus par les pays africains en matière de développement économique.
Boko Haram est une menace réelle qu’il faut éradiquer par tous les moyens.

Agir de concert, en Afrique et au-delà

Heureusement, les pays directement concernés : le Nigeria, le Tchad, le Cameroun et le Niger font cause commune sur le plan militaire.
Des succès importants sont engrangés, mais les attaques terroristes dans les villes capitales comprises démontrent que Boko Haram a des capacités de nuisance de plus en plus grandes.
Le groupe terroriste utilise désormais des kamikazes à la fois hommes et femmes.

La menace est cependant à la fois terrifiante, et susceptible d’être contenue avec l’aide des pays occidentaux.
Les 300 militaires envoyés par Obama ne suffisent pas. Les pays du Commonwealth pourraient suivre l’exemple américain. Les civils occidentaux vivant dans ces pays sont exposés. Il faut en prendre la mesure.

Lutter contre la pauvreté pour lutter contre le terrosisme

Pourtant la seule lutte militaire ne permettra pas de mettre fin à la menace.
Tant que la pauvreté et le désespoir continueront d’être les horizons indépassables des jeunes Africains dans leur écrasante majorité, les recruteurs djihadistes continueront de se frotter les mains.
La communauté internationale – si ce vocable est encore pertinent – a intérêt à prêter main forte aux pays africains dans leur lutte vitale contre le fléau terroriste. Le défi est planètaire.