Au moins 54 pays en développement dans le monde, dont 25 en Afrique subsaharienne, ont besoin d’un allègement immédiat de leur dette pour éviter de sombrer dans l’extrême pauvreté, selon le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
L’Agence a publié un article intitulé ” Eviter “trop peu, trop tard” sur l’allégement de la dette internationale”, qui met en évidence les effets d’entraînement des réponses gouvernementales à la récente crise économique et met en garde contre les impacts potentiels.
Il a noté que dans ce contexte sombre, le document énonce un certain nombre d’actions politiques pour la restructuration de la dette qui pourraient aider à stopper la crise de la dette dans son élan.
“Ne pas fournir l’allègement de la dette nécessaire aura un coût humain élevé, car ces 54 pays représentent près de 18% de la population mondiale et plus de 50% de toutes les personnes vivant dans l’extrême pauvreté”, explique le document.
Le PNUD a déclaré que les pays riches ont les ressources nécessaires pour mettre fin à la crise de la dette, qui s’est rapidement détériorée en partie en raison de leurs propres politiques nationales.
“L’allègement de la dette serait une petite pilule à avaler pour les pays riches, mais le coût de l’inaction est brutal pour les plus pauvres du monde”, a déclaré Achim Steiner, administrateur du PNUD. “Nous ne pouvons pas nous permettre de répéter l’erreur de fournir trop peu d’allègement, trop tard, dans la gestion du fardeau de la dette des économies en développement.”
Le document du PNUD propose une voie à suivre pour le Cadre commun sur la restructuration de la dette, en se concentrant sur des domaines clés : l’analyse de la viabilité de la dette, la coordination des créanciers officiels, la participation des créanciers privés et l’utilisation de clauses de dette contingente de l’État qui ciblent la future résilience économique et budgétaire.
L’Agence propose que le Cadre commun se concentre sur des restructurations globales qui permettront aux pays de retrouver plus rapidement la croissance, les marchés financiers et les progrès du développement.