Le président malien IBK.

Une tentative de coup d’Etat aurait été déjouée au Mali, à une semaine de la tenue du deuxième tour des législatives. C’est la Direction générale de la sécurité qui « fuite » l’information qu’il faut prendre avec des pincettes.
Des militaires proches de Amadou Sanogo, récemment sorti de prison après 6 ans de détention provisoire, seraient les comploteurs démasqués.
Sept personnes seraient arrêtées, mais Sanogo n’en ferait pas partie
Si l’affaire suscite beaucoup d’interrogations, c’est parce que le patron des renseignements maliens, Moussa Diawara n’est pas crédible .

Il est mêlé à des actions louches et de corruption qui ont terni son image.
Il s’y ajoute que le timing de « l’affaire » jetée en pâture aux médias à une semaine du scrutin décisif des législatives fait débat. Logiquement !

Pour le moment le gouvernement observe un silence assourdissant. Décidément la situation politique et sociale au Mali devient de plus en plus complexe avec les kidnappings du leader de l’opposition Soumaila Cissé et de la personne qui négociait pour le faire libérer, le faible taux de participation (35%) au premier tour (le 29 mars), la découverte des premiers cas de coronavirus et maintenant ce putsch en pointillés.
Sans oublier les attaques terroristes qui continuent de semer chaos et détresse au Nord du pays.
Le Mali est toujours dans l’œil du cyclone.