Le lobbying des trois pays que sont le Mali ,la Guinée et le Burkina, pour obtenir une levée de leur suspension par l’UA et la CEDEAO ,a échoué.
Les trois Etats dirigés par des putschistes sont toujours suspendus et par l’Union Africaine (UA) et par la CEDEAO.
Le 36 ème sommet de l’UA, a insisté sur l’impératif de bannir de ses instances tous les régimes mis en place de manière anti- constitutionnelle.
Les faiseurs de coups d’Etat ne sont pas les bienvenus à Addis Abéba, car il est hors de question de « légaliser » leur prise de pouvoir anti-démocratique qui piétine la souveraineté populaire.
Il n’est plus de saison de tolérer les dictatures kaki qui ont fait tant de mal en Afrique, et notamment dans ces trois pays que sont le Mali, le Burkina et la Guinée.
Les habitants de ces trois pays ont souffert ,pendant des décennies ,des actes de barbarie qui ont ponctué l’exercice du pouvoir par les militaires (Moussa Traoré au Mali), (la bande des Sankara/Compaoré au Burkina), (Lansana Conté en Guinée), pour ne citer que ceux-là.
Aucun pouvoir militaire n’a fait progresser un pays africain, avec , peut-être,l’exception de Jerry Rawlings au Ghana .
Les colonels maliens à la barre ,le capitaine Traoré au Burkina et le colonel Doumbouya en Guinée, sont sommés de respecter les échéances retenues pour leur départ du pouvoir en 2024.
L’UA s’est dite disposée à les accompagner dans cette optique de retrait volontaire et pacifique qui leur permettrait de sortir de manière honorable de la scène politique.
Toute tentative de s’incruster pousserait à une remise en place des sanctions économiques dures qui les avaient fait plier, notamment au Mali et au Burkina.
Pour le moment les interdictions de déplacement des personnalités les plus en vue et de leurs familles, restent en vigueur.
Les faux espoirs d’une intégration au sein de l’UA , ont été dissipés.
La fermeté contre les putschs et les putschistes demeure la règle et pour l’UA et pour la CEDEAO.