La Sonatrach est le pilier principal de l’économie algérienne

L’Algérie, le Niger et le Nigeria, ont signé hier jeudi, un protocole d’accord pour la construction d’un gazoduc à travers le désert du Sahara, qui fournira à l’Europe du gaz supplémentaire.

Le gazoduc transsaharien est un projet estimé à 13 milliards de dollars américains qui pourrait envoyer jusqu’à 30 milliards de mètres cubes par an d’approvisionnement en Europe.

L’Union européenne recherche des approvisionnements supplémentaires en gaz du Nigeria, à un moment où le bloc se prépare à une réduction des approvisionnements russes.

L’UE importe actuellement 14 % de son approvisionnement total en gaz naturel liquéfié (GNL) du Nigeria. Le pipeline pourrait doubler ce pourcentage.

Le pipeline  s’étendra sur 4 000 km et devrait commencer à Warri, au Nigeria, et se terminer à Hassi R’Mel, en Algérie, où il se connecterait aux pipelines existants qui desservent l’Europe.

L’idée a été proposée pour la première fois il y a plus de 40 ans et un accord a été signé entre les pays en 2009, mais le projet avait stagné.