Le président de la Fédération internationale (FIFA), Gianni Infantino, a préconisé que la Coupe d’Afrique des nations (CAN) soit désormais organisée tous les quatre ans, au lieu de deux.
Gianni Infantino a jugé insuffisants les « progrès » des dernières décennies pour accroître la compétitivité du football africain à l’échelle planétaire. Le patron de la FIFA s’exprimait samedi lors d’un séminaire continental à Rabat, au Maroc
Il a dévoilé une stratégie conjointe à la FIFA et à la Confédération africaine (CAF) reposant sur « trois piliers: l’arbitrage, les investissements et le développement des compétitions, selon un communiqué publié sur le site internet de la FIFA, relayé par l’AFP.
Au titre de ce troisième volet, le patron de l’instance suprême du football mondial a évoqué « la création d’une nouvelle compétition de clubs panafricaine » -une « super league » avec notamment 20 clubs « membres permanents »- ou encore le « repositionnement de la Coupe d’Afrique des nations », qui se jouerait « tous les quatre ans ».
« Ce que je vous demande, et c’est votre décision, c’est de discuter et réfléchir à passer à une Coupe (d’Afrique) des nations tous les quatre ans », a dit Gianni Infantino. « Bien sûr, à condition que les revenus qu’on perde soient compensés. On s’occupe de ça et, si on travaille ensemble, on ne va pas seulement doubler les revenus de la CAN mais on va les multiplier par 4 ou par 6 en présentant un produit pas seulement à l’Afrique mais au monde », a-t-il ajouté.
Sur le premier point -l’arbitrage-, un groupe « d’arbitres professionnels » sera créé et financé par la FIFIA en partenariat avec la CAF. « Les arbitres doivent être au-dessus de tout soupçon et pour cela nous devons les protéger », a déclaré Infantino.
En terme d’investissements, la FIFA et la CAF vont tâcher de mobiliser un ensemble de partenaires et créer un fonds d’au moins un milliard de dollars pour financer des infrastructures durables sur le continent.
Chacun des 54 pays membres africain de la FIFA et de la CAF doit disposer d’au moins un stade de haut standing, a argué Gianni Infantino. Dans les pays où un tel stade existe déjà, « l’investissement peut être réalisé pour une autre infrastructure », a-t-il relevé.